samedi 7 mars 2009

BD au BO

Aujourd'hui, je me suis enfin rappelé pourquoi j'avais recruté Brent Russel. J'ai cru voir Floch quand il est en forme : c'est dire si j'ai bonne mémoire...
On n'a encore pas fait un grand match alors que Biarritz a tout donné et on a failli gagner. Dans les vestiaires, les gars n'avaient même pas l'air déçu. Au contraire, ils affichaient presque la satisfaction du devoir accompli.
Avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, Elvis est venu me voir et m'a dit avec un petit sourire entendu :
- T'inquiète pas coach, on gère...
Ne sachant pas trop comment le prendre, je me suis fait un petit plaisir en rédigeant le résumé du match sur le site du club, un autre grand moment de communication soviétique, où j'ai pu annoncer en toute quiétude que Biarritz avait été "Incapable de franchir le rideau défensif clermontois"
. A force de raconter toutes ces énormités, je vais finir par me faire rire.
Sur le chemin du retour, en réfléchissant aux paroles énigmatiques d'Elvis, j'ai réalisé qu'on était en train de vivre l'inverse des matches allers : on gagne contre ceux qui nous avaient battus et on perd contre ceux qu'on avait battus. Ce qui fait que je ne suis pas optimiste pour la réception de Bourgoin, même si perdre contre le CSBJ relève actuellement de l'exploit. Même Toulon n'y est pas parvenu...

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