samedi 4 avril 2009

Sur les rails

La veille du match, comme Paris, c'est pas très grand et qu'on s'y ennuie vite, le staff du Stade Français nous a pris en charge à la descente de l'avion. Et là, j'ai pris conscience des moyens et des structures d'un club français qui gagne des titres.
D'abord, Max Guazzini est venu chercher le président à l'aéroport dans sa cadillac rose. Il écoutait Mike Brant à fond, les cheveux au vent, chantant à tue tête "On se retrouve par hasard". J'ai bien vu que le président n'était pas très "late seventies", peut être à cause de la finale contre Béziers... En tout cas, en sautant par-dessus la portière (parce qu'elle était bloquée), il a marmonné un truc du genre :
- On ne devrait jamais quitter Eygalières.
C'est Christophe Dominici qui m'a emmené à l'hôtel dans sa Porsche jaune qu'on reconnaît bien à l'autocollant "Parce que Toulon" sur la vitre arrière.
Il s'est excusé de l'absence d'Ewan :
- Il m'a dit qu'il pouvait pas venir parce qu'il avait des vidéos à regarder pour le match de demain ou un truc comme ça... Trop sérieux ces anglo-saxons... Je dis pas ça pour toi, remarque. De toute façon, il est comme votre salle des trophées à l'ASM : il sert à rien...
Et puis les joueurs se sont occupés des joueurs : ils les ont accompagnés au RER. Parisse s'est excusé :
- Désolé, le budget "transport" a servi à payer le spectacle d'avant match contre l'USAP...

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